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Grâce au French Cohort Program, une diplômée fait carrière dans un secteur en plein essor : les soins de santé résilients face au climat en Europe

12/08/25
Article écrit par la Faculté des lettres et sciences sociales et traduit par le Bureau des affaires francophones et francophiles.

Le parcours universitaire de Hope Robinson a débuté avec le French Cohort Program (FCP) en affaires publiques et internationales de l’Université Simon Fraser (SFU). Ce programme unique lui a permis de suivre un cursus entièrement bilingue, combinant un diplôme avec mention en science politique et une mineure prolongée en français. Elle a obtenu son diplôme avec distinction en 2019. Aujourd’hui, Hope occupe le poste de chargée de communication au sein de l’équipe Climate-smart Healthcare de , un programme à l’avant-garde de la décarbonation du secteur de la santé en Europe et de son adaptation aux effets du changement climatique.

C’est précisément grâce à son éducation bilingue, son échange étudiant, ses expériences internationales et à la nature interdisciplinaire du French Cohort Program que Hope a développé un vif intérêt pour les politiques publiques et la défense des droits. Ces éléments ont été déterminants dans sa décision de poursuivre une maîtrise en stratégie politique et communication à la Brussels School of International Studies de l’Université de Kent, à Bruxelles, où elle vit et travaille aujourd’hui.

Dans son rôle actuel, elle collabore avec une équipe qui soutient les hôpitaux et les systèmes de santé à travers l’Europe pour les aider à devenir plus durables et résilients face au climat. Leurs efforts visent à réduire l’empreinte carbone du secteur tout en le préparant aux impacts croissants du changement climatique, tels que les vagues de chaleur extrêmes, les tempêtes violentes et les inondations. Dans le cadre de ses fonctions, Mme Robinson est amenée à vulgariser des données et des informations techniques afin que celles-ci soient accessibles et facilement compréhensibles par différents publics —professionnels de la santé et gestionnaires d’hôpitaux jusqu’aux décideurs politiques et le grand public. Elle accompagne également les travailleurs du milieu médical pour renforcer leurs compétences en communication et en conscientisation, afin qu’ils puissent devenir des porte-paroles crédibles et engagés de l’action climatique.

« C’est fondamental, car les professionnels de la santé sont en première ligne face aux événements météorologiques extrêmes — ce sont eux qui subissent les premiers chocs. En même temps, le secteur de la santé contribue lui-même aux émissions qui aggravent la crise climatique Â», explique Hope. « Si nous réussissons à faire du système de santé une partie de la solution, cela envoie un message fort selon lequel les autres secteurs peuvent — et doivent — évoluer eux aussi. »

Hope Robinson en présentation lors de la conférence annuelle European Healthcare Climate Summit en 2024.
Hope Robinson sur le plateau de tournage d'une vidéo aux Pays-Bas.

Le développement durable et la mobilisation climatique représentent aujourd’hui des domaines en pleine croissance, avec de nombreuses opportunités professionnelles à travers divers secteurs. Pour mieux comprendre l’impact du travail de Hope Robinson à , consultez le guide de communication qu’elle a élaboré à l’intention des professionnels de la santé afin de démystifier les mythes et idées reçues sur les liens entre santé et climat.

Qu’est-ce qui t’a attiré dans le French Cohort Program (FCP) ?

Ce qui m’a attirée vers le FCP, c’est son caractère unique : une formation bilingue avec une perspective internationale sur la politique, la société et la culture, dès le début du programme. L’idée d’étudier en français et en anglais, tout en ayant l’occasion de vivre une expérience d’apprentissage à l’étranger, me semblait un excellent moyen de me dépasser et d’acquérir une perspective bien plus large que celle offerte par une expérience universitaire classique. La structure du programme m’a également séduite. Une grande partie des cours est planifiée à l’avance, tout en laissant une certaine flexibilité pour choisir des cours au choix, surtout en fin de parcours. Je ne voulais pas vivre cette situation frustrante où l’on doit se battre pour s’inscrire à des cours, comme c’est souvent le cas pour les étudiants réguliers, et devoir se contenter de choix qui ne nous correspondent pas.

Ce que j’ai le plus apprécié, c’est la communauté que le FCP a créée : des classes de petite taille, des expériences partagées, et des professeurs qui s’intéressent sincèrement à nous. Cela donnait une dimension humaine à une grande université. Je suis toujours en contact avec plusieurs camarades de classe et certains professeurs.

Comment le FCP a-t-il influencé ton parcours professionnel après l’obtention de ton diplôme ?

Après l’université, je pensais me diriger vers le droit — c’était pour moi une extension naturelle de mon intérêt pour les politiques publiques et de mon désir d’appliquer mes compétences en pensée critique à des enjeux de société, notamment en matière de politique sociale. J’ai d’ailleurs effectué un stage dans un cabinet d’avocats, mais j’ai rapidement réalisé que ce n’était pas pour moi, et j’ai mis de côté l’idée d’aller étudier dans ce domaine. Pendant la pandémie, j’ai travaillé en santé publique, mais je ne me voyais pas non plus poursuivre dans l’administration publique.

Ce que j’avais adoré dans le FCP, c’était mon échange à l’étranger (une année à Sciences Po Aix en 2016-2017), et j’ai voulu me reconnecter à cette expérience par le voyage, tout en explorant des options de maîtrise à l’étranger. Je voulais idéalement poursuivre mes études en anglais (étant donné qu’un programme de maîtrise est plus court et rarement bilingue), tout en continuant à utiliser le français au quotidien.

J’ai aussi réalisé que ce qui m’avait attirée dans le droit, c’était avant tout les aspects stratégiques, la communication et le pouvoir de persuasion. Et j’ai compris qu’il existait plusieurs carrières où je pourrais mobiliser ces compétences. C’est à ce moment-là que j’ai découvert la maîtrise en stratégie politique et communication à Bruxelles, où je vis et travaille maintenant, en anglais et en français — exactement ce que je cherchais ! Bruxelles est une ville dynamique, pleine de gens venus du monde entier, et j’adore y vivre.

Ce que j’ai le plus apprécié, c’est la communauté que le FCP a créée : des classes de petite taille, des expériences partagées, et des professeurs qui s’intéressent sincèrement à nous. Cela donnait une dimension humaine à une grande université. Je suis toujours en contact avec plusieurs camarades de classe et professeurs.

Y a-t-il des compétences que tu as acquises dans le programme et que tu  n’avais pas anticipées, mais qui se sont révélées essentielles dans ta vie professionnelle ?

Absolument. Une des compétences les plus précieuses, et sans doute inattendues, a été ma capacité à naviguer l’incertitude avec confiance. Je pense notamment à l’adaptation aux dynamiques multilingues et à la gestion de la vie dans un nouveau pays — d’abord comme étudiante, maintenant comme professionnelle. J’ai appris à rester flexible, curieuse et débrouillarde. Ces compétences personnelles sont tout aussi importantes dans mon travail que les compétences techniques, surtout en communication, où le contexte et la nuance sont primordiaux.

Un dernier mot pour les étudiant·es du FCP ?

Prenez soin de vous et des autres. Ne laissez pas vos études vous isoler ou vous empêcher de voir la situation dans son ensemble. À l’université, j’ai parfois eu du mal avec ma santé mentale parce que j’étais trop exigeante envers moi-même. Je tiens à dire ceci à celles et ceux qui me lisent : les études peuvent sembler être « tout » à certains moments, mais ce qui comptera plus tard, c’est la personne que vous devenez grâce à cette expérience, pas les notes inscrites sur votre bulletin.

Et si vous le pouvez, faites un échange à l’étranger pendant vos études. Être étudiant·e vous donne un but central et un ancrage dans un lieu qu’on apprend à bien connaître. Explorer d’autres systèmes éducatifs est très enrichissant et fera évoluer votre façon de penser. En plus, c’est une des rares périodes dans la vie où l’on peut combiner apprentissage et aventure de manière aussi flexible. Oui, ce sera parfois inconfortable, mais ce sera aussi formateur, inspirant, et porteur de nouvelles opportunités que vous n’auriez jamais envisagées autrement.

Obtenez une formation de calibre mondial en français et en anglais

Unique au Canada, le French Cohort Program (FCP) en affaires publiques et internationales ouvre les portes à un large éventail d’opportunités de carrière. 

  • Entièrement bilingue, il mène à l’obtention d’un baccalauréat dont au moins 65 % des cours sont offerts en français.
  • Composé de cours dans plusieurs disciplines : science politique, relations internationales, histoire, études autochtones, langue française, linguistique, littératures et cultures francophones, ainsi que des cours au choix en fonction de vos intérêts et objectifs.
  • Inclut un échange étudiant en Europe ou au Québec pendant votre 3e année d’études.
  • Ouvre des portes à un monde d’opportunités de carrière dans les deux langues officielles du Canada.
  • Programme cohorte, offre un environnement d’apprentissage à taille humaine, avec des classes d’environ 25 Ã©tudiant·es.

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